mardi 29 novembre 2011

Soupe au chou

Aujourd'hui (comme souvent d'ailleurs), je suis rentrée un peu énervée... N'ayant pas d'activité sportive au programme ce soir, je me suis dit qu'une petit séance d'épluchage de légumes en écoutant du Metallica me défoulerait (Attention lecteur ! Si tu écoutes du métal en cuisinant, mieux vaut ne pas secouer la tête en dansant au-dessus de tes casseroles pour éviter "le cheveu sur la soupe"... ou il faut mettre une charlotte, mais ce n'est plus le même charme !).

Pour environ 1,5L de soupe :
1 chou vert frisé (pas trop gros)
2 carottes
2 pommes de terre moyennes
1 oignon
Lardons ou champignons de paris (ou les 2 !)



Emincer le chou et le blanchir à l'eau bouillante salée 5-10 minutes. Egoutter (en cas de retard pour la suite pour cause de danse au milieu de la cuisine, passer le chou sous l'eau froide afin de stopper la cuisson !). 
Emincer les carottes, les mettre dans la cocotte avec un peu de beurre et les morceaux de chou blanchis, faire suer quelques minutes. 

Ajouter les pommes de terre taillées en morceaux (et épluchées bien sûr, on n'est pas chez Capitaine Caverne...), ainsi que l'oignon émincé. Ajouter environ 1,5L d'eau (jusqu'à la surface des légumes, pas plus !), fermer la cocotte-minute. Compter 20 minutes de cuisson après les premiers chuchotements de la soupape (j'adore cette personnification de la soupape de cocotte-minute, j'ai surnommé la mienne Micheline D. tant elle siffle si bien...).

Faire griller des lardons et/ou des champignons de Paris en morceaux (frais, c'est bien meilleur qu'en conserve).

Mixer la soupe, rectifier l'assaisonnement, servir avec les lardons/les champignons au milieu.

Voilà ! Maintenant, vous avez le droit de faire "lül, lül,
lül !" comme Jacques Villeret dans La soupe aux choux...

dimanche 27 novembre 2011

Tartelettes banane-caramel beurre salé

Quand la Bretagne rencontre les Antilles…
J’avoue que le résultat était assez sucré (mais bon quand même, hein ! Sinon je ne publierais même pas la recette… Sachez que vous avez échappé à mon flan coco complètement foiré…). Donc, vous pouvez essayer avec un autre fruit, des pommes par exemple.

Pour 6 tartelettes :

Une pâte sablée (les puristes anti-gaspillage me diront : mais il reste de la pâte ! Alors vous en faites ce que vous voulez : des sablés, ou vous vous goinfrez de ce reste de pâte crue honteusement dans votre cuisine…)
2 grosses bananes ou 3 petites
15cl d’eau
45g de beurre salé
6 cuil. à soupe de crème fraîche épaisse (j’ai pris de la crème entière)
22 morceaux de sucre
1 œuf (à ne pas ajouter si vous avez atterri sur cette page en cherchant comment faire un caramel au beurre salé liquide !)

Préparer votre pâte sablée.
Mettre le sucre et l’eau dans une casserole à feu vif. Attendre la caramélisation (couleur blond foncé) et retirer du feu (car mieux qu’avoir du lait sur le feu, il y a « avoir du caramel sur le feu », il ne faut pas rater ce moment où l’on bascule de la caramélisation au ratage !).

Après avoir retiré la casserole du feu (j’insiste, mais sinon ça va faire des projections hyper chaudes, genre volcano…), ajouter le beurre salé et mélanger très énergiquement.
Là, tu pleures peut-être, car le tout forme un amas granuleux épais, mais ne pleure plus cher lecteur, cette étape est tout à fait normale ! En revanche, il faut vite passer à la suite avant que la préparation ne durcisse !
Donc remettre à feu doux et ajouter la crème fraîche. Bien mélanger jusqu’à obtention d’une crème lisse. Retirer du feu.

Etaler la pâte sablée et préparer les fonds de tartelettes. Enfourner environ 15 minutes à 200° (jusqu’à ce que la pâte dore).
Défourner (si, si, ce verbe existe !), étaler des rondelles de banane sur les fonds de tarte.

Casser l’œuf dans le caramel et bien mélanger (ne râle pas cher lecteur, si je t’ai fait faire les fonds de tarte APRES le caramel, c’est tout simplement pour que le caramel ait le temps de refroidir et que l’œuf cassé dedans ne se solidifie pas sous l’effet de la chaleur… Si tu n’as pas été patient, tu mangeras une omelette au caramel…).

Enfourner environ 15 minutes, jusqu’à ce que le caramel se solidifie et fasse des petites bulles en surface.
Laisser refroidir, dans l’idéal au moins une nuit au frigo, avant de déguster.


Pâte sablée

Ma préférée pour les tartes sucrées !

Pour une pâte :
225g de farine
1 œuf
100g de beurre ramolli
1 pincée de sel
125g de sucre

Verser les poudres (farine, sucre, sel) dans un saladier. Bien mélanger et s’assurer qu’il n’y a pas de « paquets » (genre amas de farine …).
Ajouter l’œuf et le beurre.
Malaxer jusqu’à obtention d’une jolie boule de pâte. Laisser reposer 1/2h au frigo. Compter environ 1/2h à 200° pour une cuisson, 15-20 minutes pour cuire un fond de tarte.


Soupe de légumes aux accents provençaux

Une soupe toute simple pour les soirs de grand froid (je n’ose plus dire « les soirs d’hiver » avec les dérèglements climatiques que nous connaissons, bientôt nous mangerons de la soupe et skierons en juillet…).

Pour environ 1,5L de soupe :
1 pomme de terre
3 petites courgettes
1 poireau
1 navet
½ poivron vert
2 tomates
3 carottes (4 si elles sont petites)
1 cube de bouillon de volaille
Sel, poivre, basilic

Rien de bien exubérant : on épluche et émince tous les légumes, on les met dans la cocotte-minute avec le cube de bouillon de volaille, on ajoute environ 1,5L d’eau (attention, l’eau ne doit pas dépasser la surface des légumes, sinon la soupe sera trop liquide. Fermer la cocotte et la mettre à feu fort. Compter 20 minutes après les premiers chuchotements de la soupape (1/2h pour les feignants qui, au lieu d’émincer les légumes, n’auront fait que de grossiers morceaux…).
Ouvrir la cocotte, saler et poivrer, ajouter quelques feuilles de basilic et mixer. Si la soupe paraît trop « moulinée » et pas assez « veloutée », ajouter un peu de lait.






Filets de rouget et purée fenouil-coco

Savoureux, original et diététique… tout ce que j’aime dans un plat !

Pour 2 personnes :

Un gros fenouil et le même poids de pommes de terre
Une belle gousse d’ail
Une petite poignée de ciboulette
20 cl de lait de coco
Curcuma
Huile d’olive

Environ 200g de filets de rouget
Une échalote
Safran

Nettoyer et émincer le bulbe de fenouil. Couper les pommes de terre en morceaux et les faire précuire à l’eau salée : amener à ébullition et laisser pendant 15 minutes.

Pendant ce temps, émincer l’ail et la ciboulette. Dans une sauteuse, chauffer l’huile et faire revenir la ciboulette et l’ail. Ajouter le fenouil recoupé en petits morceaux. Faire revenir à feu vif pendant 5 minutes. Baisser le feu et laisser cuire une dizaine de minutes puis ajouter les pommes de terre, le lait de coco et une cuillère à soupe rase de curcuma.
Laisser mijoter 15 minutes à couvert. Lorsque tout est bien tendre, faire une compotée en écrasant finement à la fourchette. Rectifier l’assaisonnement.

Préparer les filets de rougets : faire revenir l’échalote émincée dans un peu d’huile d’olive. Ajouter les filets de rouget et une bonne pincée de safran. Laisser cuire quelques minutes.

Servir le tout !

Cette purée accompagne très bien toutes sortes de poissons (saumon, cabillaud…) et les noix de St Jacques.


Poulet au curry

Une recette transmise par ma Maman, qui fait toujours son petit effet et ne se démode pas.

Un poulet coupé en morceaux
2 oignons
Une pomme
Une tomate
Un yaourt
Curry
Piment doux
Un morceau de sucre

Dans une cocotte, faire revenir les morceaux de poulet salés et poivrés dans 2 cuillères à soupe d’huile et un morceau de beurre. Faire dorer. Retirer les morceaux de poulet, jeter le gras et mettre dans la cocotte les oignons émincés, la tomate, la pomme râpée, le morceau de sucre et une cuillère à café de curry. Remettre le poulet. Ajouter un verre d’eau et laisser mijoter à petit feu pendant une heure.

Ajouter une cuillère à café de curry, un peu de piment doux, le yaourt et laisser cuire 10 minutes. Mixer la sauce avant de servir avec un riz pour une meilleure texture. 


Pour des blancs en neige hyper fermes

Tes blancs d’œufs ne montent jamais comme il faut ? Ils restent un peu mous sur les côtés ? C’est que tu ne connais pas encore le secret des blancs en neige…

Premièrement, il faut te doter de vrais batteurs électriques, évidemment.

Deuxièmement, il ne faut pas qu’il y a de différence de température entre tes batteurs et tes blancs d’œufs. Donc je prépare mes blancs d’œufs et je les mets un moment au frigo avant de les battre. Pendant ce temps, je mets carrément mes batteurs au congélateur pour les faire refroidir.

Troisièmement, et ça toutes nos mères et nos grands-mères nous l’ont dit, ne jamais oublier d’ajouter une pincée de sel avant de battre les œufs.

Il n’y a plus qu’à battre, énergiquement, fermement, et magie, magie, pif paf pouf ! Les blancs montent en un rien de temps et sont très fermes.


Quiche courgettes-lardons-curry

Ce mélange mi-Inde mi-campagnard peut sembler étrange, et pourtant…

Pour une quiche :
Une grosse courgette
200g de lardons
1 oignon
3 œufs
1 petite brique de crème liquide
Quelques noix
Emmental râpé
Curry
Muscade


Préparer la pâte brisée.
Dans une poêle, faire revenir les oignons émincés avec les lardons (sans huile, les lardons dégageront assez de matière grasse !). Ajouter la courgette coupée en dés. Laisser revenir 15-20 minutes à feu moyen. Ajouter un peu de curry quelques minutes avant la fin de la cuisson.
Battre les œufs, ajouter la crème liquide et un peu de muscade.
Hâcher très grossièrement les noix à la main, les répartir au fond de la pâte. Répartir la préparation courgettes-lardons et verser les œufs battus avec la crème. Parsemer d’emmental râpé (quantité selon les goûts !). Enfourner à 200° pendant 1/2h (enfin avec mon four… à chaleur tournante compter moins longtemps).

Pâte à pizza

Recette extraite de « Fait maison à ma façon » de Chantal Nicolas, livre que j’ai reçu en cadeau récemment.
Si toi aussi tu en as marre de commander des pizzas pas terribles, où la concrétisation de l’ingrédient « jambon cru » consiste à 3 petits morceaux se battant en duel au milieu de la pizza, je t’invite à réaliser toi-même la pizza de tes rêves, pour laquelle tu ne paieras pas 1€ chaque supplément !

Pour une grande pâte à pizza (une plaque) :
250g de farine
½ sachet de levure de boulanger
½ cuil. à café de sel fin
½ cuil. à café de sucre
12,5 cl d’eau tiède
Huile d’olive
(1 verre de chianti pour le pizzaïolo, qui après tout l’aura bien mérité)

Verser la levure, le sel et le sucre dans un verre doseur. Ajouter l’eau tiède et mélanger. Laisser reposer environ 10 minutes (jusqu’à l’apparition d’une mousse à la surface).

Verser la farine dans un grand saladier et creuser un puits au centre. Y verser la préparation levure+sel+sucre+eau et mélanger à la main. Quand la pâte est bien agglomérée, la pétrir 5 minutes à la main, l’arroser d’un filet d’huile d’olive et la re-pétrir 5 minutes (ah oui, une pizza maison, ça se mérite !).

Laisser reposer au moins une heure sous un linge humide dans un endroit tiède (à côté d’un radiateur par exemple, personnellement j’ai testé sur le boîtier de la freebox, ça marche pas mal !). Puis pétrir encore quelques instants (oui, encore !).

Etaler la pate sur une feuille de papier cuisson (Alors-là lecteur, tu vas peut-être me haïr car oui, l’esprit d’Elasticgirl est venue hanter ta pâte et tu as l’impression que jamais tu n’arriveras à l’étaler… c’est normal ! Et c’est même pour cela que tu t’es échauffé avec les multiples pétrissages précédents. Courage !).

Verser ensuite la garniture de la pizza de tes rêves (sur la photo : sauce tomate, oignons, poivron vert, champignons, dés de jambon, fromage) et enfourner environ 20 minutes (à surveiller !) à 200°.


Pâte brisée

Oui, la plupart du temps, je fais toutes mes pâtes moi-même et contrairement aux idées reçues ça ne prend pas tant de temps que ça…

Pour une pâte brisée :
225g de farine
115g de beurre mou
4 à 5 cuil. à soupe d’eau
Une pincée de sel

Ce n’est pas compliqué : on fait un puits avec la farine dans un saladier, on y met le reste des ingrédients, et on malaxe à la main. Une fois la pâte aggloméré, laisser reposer 1/2h au frigo avant d’étaler. Compter 1/2h à 200° pour une cuisson complète.