vendredi 30 décembre 2011

Brioche moelleuse

Voilà, ça y est, je me suis lancée et j'ai fait ma 1re brioche ! Et contrairement à mes tentatives de loukoums et de flan coco, c'est une réussite. J'ai pris pour base une recette trouvée sur Marmiton en adaptant pas mal de proportions (à vue de nez, il y a des jours où il faut faire confiance à son instinct !), donc il s'agit de ma recette.

Pour une grosse brioche
500g de farine
1 sachet de levure boulangère (8g)
2 oeufs
100g de sucre
100g de beurre mou
1/2 cuil. à café de sel
15cl de lait chaud
Éventuellement : vanille liquide / fleur d'oranger / 100g de pépites de chocolat, fruits confits...



Tout d'abord, préparer la levure comme indiqué sur l'emballage. Pour celle utilisée ici, de marque Vahi** (pas de pub !), il fallait la délayer dans 2 cuillerées à soupe d'eau tiède et attendre 15 minutes. Et comme je ne suis pas toujours les instructions à la lettre, j'ai rajouté un peu d'eau ensuite car ça donnait vraiment une pâte compacte impossible à incorporer à quoi que ce soit...

Ensuite, mélanger dans un saladier la farine, le sucre et le sel pour éviter les "paquets" de farine. Incorporer la levure préparée, puis les oeufs. Ajouter le beurre ramolli et le lait tiède (chaud mais pas bouillant). S'assurer de la propreté de ses mains et hop ! On pétrit, on malaxe, jusqu'à ce que la pâte ne colle plus aux doigts. Elle doit rester tout de même élastique, compter en gros 5 à 10 minutes de pétrissage. Mettre la pâte en boule, la couvrir d'un torchon et laisser monter 1h30 dans un endroit chaud (ce qui marche bien, c'est de faire chauffer votre four à 80° le temps du pétrissage, de l'arrêter puis d'y faire monter la pâte comme dans une étuve).

La pâte devrait à peu près doubler de volume. La repétrir de nouveau 5 minutes. Si vous avez une garniture (pépites...) ou un parfum (fleur d'oranger...), c'est le moment de l'incorporer à la pâte. Donner à la pâte sa forme finale : dans un moule à cake, dans de petits moules à brioches, la natter ou tenter la brioche en forme de tête de lapin, pourquoi pas...
Et rebelote, laisser monter 1h30 dans le même endroit chaud et à l'abri des courants d'air (ah vous aviez cru que c'était fini ? Non, non, non ! Une brioche doit gonfler, s'aérer, prendre ses aises...).

Voilà, il n'y a plus qu'à faire cuire votre brioche : 1/2h à 160° (four traditionnel) pour une grosse brioche, un peu moins pour des petites, en surveillant. Finalement ce n'est pas si compliqué, il suffit juste d'un peu de patience et d'huile de coude (comme bien souvent dans la vie, mais ça, c'est un autre débat !).

mardi 27 décembre 2011

Gâteau de fête normand-breton

Allais-je garder secret le produit de mon imagination culinaire démoniaque ? Non ! Voici le dessert de notre réveillon du 24 décembre, résultat d’un mélange de plusieurs recettes et d’un zeste de créativité.

Biscuit façon macaron
90g de poudre d’amandes
100g de sucre glace
35g de sucre semoule
3 blancs d’œufs

Caramel au beurre salé
38 morceaux de sucre
25cl d’eau
75g de beurre salée
10 cuil. à soupe de crème fleurette

Croustillant caramel au beurre salé
Les 2/3 du caramel que vous aurez préparé
9 sachets de crêpes dentelle natures (soit 18 crêpes dentelle. Et honte sur moi, je ne fabrique pas moi-même mes crêpes dentelle)
50g de noix de pécan

Chantilly pour les mousses
40cl de crème fleurette
60g de sucre

Mousse aux pommes
5-6 pommes
Un peu de jus de citron
Sucre
2 feuilles de gélatine
La moitié de la chantilly

Mousse aux poires
2 grosses poires ou 3 petites
2 feuilles de gélatine
La moitié de la chantilly

Miroir caramel au beurre salé
Le 1/3 du caramel au beurre salé
Une feuille de gélatine

Ouf… Le simple fait d’écrire la liste de tous les ingrédients est déjà épuisant…




Etape 1 : le biscuit façon macaron
Préchauffer le four à 160°. Beurrer un cercle à pâtisserie d’environ 25cm de diamètre. Le disposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Tamiser le sucre glace et la poudre d’amandes. Monter les blancs en neige et y incorporer progressivement le sucre semoule en continuant de fouetter. Incorporer les ingrédients tamisés et mélanger délicatement.
Verser dans le cercle, répartir la préparation. Faire cuire 15-20 minutes en surveillant jusqu’à ce que le biscuit soit doré. Laisser refroidir.

Etape 2 : le caramel au beurre salé
Mettre le sucre et l’eau dans une casserole à feu vif. Attendre la caramélisation (couleur blond foncé) et retirer du feu.
Après avoir retiré la casserole du feu, ajouter le beurre salé et mélanger très énergiquement.
Remettre à feu doux et ajouter la crème fraîche. Bien mélanger jusqu’à obtention d’une crème lisse. Retirer du feu.

Etape 3 : le croustillant
Ecraser sauvagement à la main les crêpes dentelle et les noix de pécan (pas de mixer, ni de hâchoir, le but n’est pas d’obtenir de la poudre !).
Mélanger le tout avec les 2/3 du caramel préparé précédemment. Verser sur le biscuit refroidi en répartissant bien la préparation (et en laissant le cercle, sinon ça ne va pas être joli à voir…). Laisser refroidir le tout.

Etape 4 : la chantilly
Préparer la chantilly pour les mousses : battre la crème fleurette et ajouter progressivement le sucre. Réserver au frais.

Etape 5 : la mousse aux pommes
Eplucher et couper les pommes en morceaux. Préparer une compote : mettre les morceaux de pommes saupoudrés de sucre (alors le dosage… pfou… au pif ! Il faut juste saupoudrer de sucre, sans plus) dans une casserole à feu moyen, avec un petit peu de jus de citron (1/4 d’un citron). Lorsque les pommes sont cuites, écraser le tout et laisser tiédir. Mixer si besoin pour que la compote soit bien lisse. Pendant ce temps, faire ramollir les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide. Les incorporer dans la compote jusqu’à dissolution complète (car la gélatine prend mieux lorsqu’elle a été un peu chauffée). Laisser tiédir encore avant d’incorporer la moitié de la chantilly. Verser le tout dans le cercle (ne chercher pas, le cercle est votre ami et vous accompagnera jusqu’à la fin quoiqu’il arrive !) et mettre au frigo. Laisser prendre la mousse avant de poursuivre…

Etape 6 (déjà !) : la mousse aux poires
Faire ramollir la gélatine 10 minutes dans un bol d’eau froide. Eplucher et couper en morceaux les poires. Les mixer en purée bien fine sans morceaux ni amas. Faire chauffer légèrement dans une casserole avec la gélatine jusqu’à ce qu’elle se dissolve. Laisser tiédir avant d’ajouter le reste de la chantilly. Et… suspense… verser le tout dans le cercle (en ayant préalablement vérifié que la mousse aux pommes a suffisamment pris). Remettre au frigo.

Etape 7 et arrivée sur les Champs-Elysées : le miroir caramel beurre salé
Lorsque la mousse aux poires a vraiment bien pris, préparer le miroir. Faire ramollir la feuille de gélatine toujours dans de l’eau froide, toujours 10 minutes. Faire réchauffer tout doucement le caramel (car je suppose qu’il aura refroidi et collé la casserole depuis…) et incorporer la gélatine jusqu’à dissolution. Laisser tiédir. Verser tout doucement sur le gâteau et le mettre 1h au… et non pas au frigo mais au congélateur pour que le miroir « fige » (donc au préalable, virer les boîtes de poissons panés et les sachets de brocolis surgelés pour faire place à votre œuvre culinaire). Placer ensuite au frigo et laisser prendre plusieurs heures (la nuit c’est encore mieux). Vous pouvez ensuite retirer délicatement le cercle avant de servir. Pour la décoration, à vous d’être créatif !

Tiramisu citron vert – myrtilles

Un petit tiramisu exotique et frais, très agréable pour achever un repas chargé ! Cette recette est extraite de "Craquez pour le Tiramisu ! : 30 Recettes inédites de votre dessert préféré" avec un petit aménagement : la recette initiale comprenait des bananes flambées à la place des myrtilles.

Pour 5 verrines
10 rochers coco : vous pouvez utiliser cette recette toute simple en montant les proportions à 3 blancs d’œufs, ce qui permet ensuite de récupérer les jaunes d’œufs nécessaires pour la suite
250g de mascarpone
3 jaunes d’œufs (mieux vaut utiliser des œufs frais ou extra-frais car ils ne seront pas cuits)
100g de sucre semoule
Le zeste d’un citron vert non traité
1 cuil. à soupe de rhum
10 cl. de crème fleurette
200g de myrtilles
Cassonade



Mélanger au fouet le mascarpone avec les jaunes d’œufs, le sucre, le zeste de citron vert râpé et une cuillère à soupe de rhum. Ajouter la crème montée en chantilly. Réserver le tout au frais.
Poêler les myrtilles saupoudrées d’un peu de cassonade jusqu’à qu’elles aient évacué leur jus.
Préparer les verrines en alternant un rocher coco, la préparation au citron vert et une cuillère à soupe de myrtilles. Laisser au frigo pendant 2h minimum.
Servir bien frais.

Duo de verrines apéritives

Pas de festin sans mise en bouche ! Et quand il y en a 2, c’est encore mieux… Alors voici un duo de verrines, qui en plus offre un joli contraste de couleurs.



Verrine saumon – petits pois
Simplissime et délicieux… Pour environ 10 petites verrines, il suffit de faire chauffer une conserve moyenne de petits pois préalablement égouttés. Mixer en ajoutant progressivement de la crème fraîche jusqu’à obtenir une texture plus souple que la purée mais moins liquide que la soupe (de la « puroupe » donc ! Ou tout simplement une crème de petits pois). Saler et poivrer. Si vous aimez, vous pouvez ajouter un peu de curry. Mettre les petits pois en verrine et ajouter par-dessus une lamelle de saumon fumé.

Verrine panais (si, les carottes blanches, c'est ça !) – coppa
Pour environ 10 petites verrines, éplucher et trancher en morceaux 3 petits panais ou 2 gros. Les faire chauffer dans une casserole d’eau jusqu’à ébullition. Lorsque les panais se sont attendris, égoutter et écraser en purée en ajoutant un peu de lait. Saler et poivrer. Ajouter un peu de gingembre en poudre, de la noix de muscade et du piment d’eau. Placer en verrine et ajouter par-dessus des lamelles de coppa préalablement grillées à la poêle.

Pour travailler le chocolat

Si toi aussi tu rêves de faire des décors de rêve en chocolat sur tes merveilleux gâteaux ou si tu as envie de réaliser des mendiants au chocolat plus brillants que chez le chocolatier, alors il va falloir te doter d’un ustensile indispensable : une SONDE ! J'ai fait l'acquisition de celle-ci qui est suffisante pour le chocolat.

A bonne température, nul chocolat ne résiste ! Alors, il faut :
- de préférence utiliser un bon chocolat pâtissier en pistoles
- faire fondre le chocolat au bain-marie à feu doux
- le faire monter à 51°
- le faire refroidir hors du feu jusqu’à 27°
- le refaire chauffer jusqu’à 32°

Là, vous obtiendrez la texture parfaite, lisse et brillante, pour travailler votre chocolat comme vous le souhaitez !

Pour une superbe chantilly

Sus aux croyances infondées ! Pour une bonne chantilly, nul besoin de crème épaisse, ni de 28 sachets de fixe-chantilly et encore moins d’un soir de pleine lune… Non, pour une bonne chantilly, il faut :

  • prévoir un récipient plus haut que large pour la faire monter
  • mettre le dit récipient avec une goutte d’eau froide ainsi que vos batteurs au congélateur la veille
  • utiliser de la crème fleurette entière que vous laisserez au frigo jusqu’au dernier moment : la crème fleurette est idéale pour la chantilly et j’insiste sur la crème entière car tout ce qui va dans les fesses se tient dans l’assiette (telle est ma devise) !

Donc, lors de l’instant chantilly, il suffit de sortir vos ustensiles du congélateur et la crème du frigo, et ensuite il faut aller vite, vite, vite et battre le tout à fond !

dimanche 18 décembre 2011

Biscuits lemon curd

Je continue la confection de petits biscuits pour Noël... Après l'Amérique et ses cookies, l'Angleterre et le lemon curd ! J'adore le citron (d'ailleurs j'ai complètement raté les loukoums au citron, si quelqu'un a une recette, je suis preneuse), alors ces petits gâteaux me vont
bien !

Pour une vingtaine de biscuits :
La pâte :
175g de farine
Le zeste d'un citron non traité
80g de beurre mou
150g de sucre en poudre
1 oeuf
Le lemon curd :
25g de beurre
Le jus du citron dont le zeste a servi pour la pâte
1 oeuf
50g de sucre en pourdre
1 cuil. à café de maïzena




Commencer par la pâte, car "une pâte doit RE-PO-SER", telle est ma devise ! Alors, malaxer le beure, le sucre et le zeste de citron râpé (oui, oui, à la main !). Incorporer l'oeuf. Ajouter petit à petit la farine tamiser en remuant. Là, ce que les recettes traditionnelles ne vous disent pas, c'est que cette pâte, vous allez la détester, car elle colle un maximum : on a en plein les doigts et si on a oublié de peser sa farine avant, bon courage pour ne pas en mettre partout ! Pour pouvoir la travailler, il va falloir faire reposer cette pâte. Donc au frigo pour 1/2h !

Comme on optimise le temps, le repos de la pâte laisse laaaaargement le temps de préparer le lemon curd. Donc, presser le citron, le battre avec l'oeuf et jouter le sucre tout en fouettant. Délayer la maïzena dans ce mélange. Faire fondre le beurre à feu doux dans une casserole, une fois fondu ajouter le mélange citron en fouettant jusqu'à ce que le tout épaississe (c'est magique la maïzena...).

Une fois la pâte reposée, l'étaler au rouleau (épaisseur de 3 à 5mm environ) sur une feuille de papier sulfurisé. Comme ça colle toujours un peu, fariner si besoin. Découper des ronds à l'emporte-pièce (donc les mathématiciens auront compris qu'il faut 40 ronds pour faire 20 biscuits car ensuite on les colle 2 par 2 avec le lemon curd). Faire cuire les ronds 10 minutes à 180°. Une fois refroidis, les assembler 2 par 2 avec le lemon curd.

Cookies

Noël arrive, et une douce folie sucrée m'a envahie... J'ai donc cuisiné une foultitude de petits biscuits et autres petits gâteaux d'hiver, à commencer par ces cookies, un classique toujours efficace. C'est parti...

Pour environ 30 cookies :
115g de beurre mou
135g de cassonade
4g de sel (oui je sais, c'est beaucoup, mais sinon c'est trop fade, alors vous n'avez qu'à manger sans sel pendant 3 jours pour compenser)
1 oeuf
170g de farine
1/2 sachet de levure
60g de noisettes en poudre
30g de noix (ou moitié noix, moitié noix de pécan) concassées
100g de pépites de chocolat
70g de chocolat noir concassé (car le chocolat noir sera fondant et les pépites intactes, c'est ça le secret du goût chocolaté à la fois croustillant et moelleux)
Travailler le beurre avec le sel, ajouter le sucre puis la farine tamisée avec la levure. Incorporer l'oeuf puis les garnitures concassées (noix-chocolat-pépites) et la poudre de noisettes. Très honnêtement, je pétris tout à la main, cela va beaucoup plus vite.
Façonner des boudins réguliers de 4cm de diamètre environ. Mettre au frigo pendant 1/4h à 1/2h. Détailler les boudins en tranche de 1cm d'épaisseur. Déposer les cookies sur une plaque et les faire cuire saignants à 200° pendant 5-6min à chaleur tournante, 10-15min à four traditionnel. Et ne faites pas comme moi qui à chaque fois me dis "oh, encore 2 minutes", résultat, je l'avoue, ils étaient un peu trop cuits cette fois-ci.

dimanche 11 décembre 2011

Mini-cannelés

L'autre jour au supermarché, un moule en silicone pour mini-cannelés a attiré mon regard, comme s'il me disait "au secours Obiwan Kenobi, sors-moi de cet enfer mercantile !". Je suis donc repartie avec, me disant qu'après tout je pouvais essayer de retrouver un peu de Gironde à la maison (Ah ! Le grand café servi avec un cannelé dans ce petit troquet non-loin des dunes quelque part sur la côte d'argent...). Mais, lecteur, attention : pour réaliser des cannelés, il ne faut pas être pressé, c'est un peu comme Jack Bauer à la retraite : toujours 24h chrono, et cette fois il s'agit d'un minimum, avec du repos ! Autre avertissement : c'est une recette pour un moule silicone et non pour des moules en cuivre.

Pour environ 20 mini-cannelés :
25cl de lait
125g de sucre glace
35g de farine
20g de maïzena
1 oeuf entier +  1 jaune
25g de beurre
1/2 gousse de vanille
5cl de rhum
Une pincée de sel



H -24 avant la cuisson : préparation de la pâte
Dans une casserole, mettre à feu doux le lait et la demi-gousse de vanille fendue en deux. Porter à ébullition. 
Pendant ce temps, blanchir les oeufs avec le sucre glace tamisé (n'en déplaise aux amis des oeufs, "blanchir" signifie fouetter vigoureusement des oeufs et du sucre jusqu'à ce que le mélange soit clair, homogène et mousseux. 2 raisons : éviter que les oeufs ne "cuisent" à cause du sucre, et incorporer de l'air à la pâte pour obtenir des gâteaux aérés et moelleux). Ajouter la farine, la maïzena et le sel tamisés ensemble en continuant à fouetter.
Lorsque le lait bout, le retirer du feu et incorporer le beurre coupé en dés.
Ajouter ensuite progressivement ce mélange à la pâte en préparation tout en remuant. Enfin, ajouter le rhum. La pâte doit avoir la texture d'une pâte à crêpes.
Laisser reposer au frigo pendant 24 heures (pas juste une nuit, 24 heures !).


Heure H : cuisson !
24 heures plus tard... Préchauffer le four à 200°.
Votre pâte a bien reposé et de petits résidus apparaissent en surface (la peau du lait bouilli, etc.). Il faut donc passer la pâte au chinois avant de la verser dans vos moules en silicone, en les remplissant aux 3/4. Enfourner 15 minutes à 200° puis baisser à 180° pendant 45 minutes. Les cannelés sont cuits lorsque la surface est marron foncé (n'ayez pas peur, ça ne brûle que sur le dessus !). Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler.

H +2 à H +8 : dégustation
Les cannelés sont meilleurs 2h après la cuisson mais ne restent malheureusement pas moelleux très longtemps... Passés 8h d'existence, il deviennent caoutchouteux... Alors pas de regret : il faut vite les finir !

Crème renversée express

Non, la préparation des desserts n'est pas forcément chronophage, la preuve avec cette recette express réalisée à la cocotte-minute... On peut utiliser un moule à soufflé ou alors des ramequins, comme sur la photo (et oui, mes crèmes n'ont pas été renversées mais dégustées directement dans les ramequins !).


Pour une crème renversée d'environ 1/2L :
1/2L de lait entier
3 oeufs
100g de sucre
Une gousse de vanille (le premier qui met de l'arôme artificiel à la place de la gousse sera officiellement accusé de sacrilège culinaire)
Une pincée de sel 



Dans une casserole, mettre à feu doux le lait, le sucre, le sel et la gousse de vanille fendue en deux. Porter à ébullition.
Pendant ce temps, battre les oeufs dans un saladier.
Hors du feu, ajouter progressivement le lait aux oeufs battus en fouettant sans s'arrêter. Verser le mélange dans votre moule ou vos ramequins (après avoir retiré la gousse de vanille, bien évidemment...).

Verser 2 cm d'eau au fond de la cocotte-minute. Y déposer votre moule ou vos ramequins couvert(s) d'une assiette ou d'un film alimentaire supportant la chaleur. Il faut vraiment que la préparation soit bien couverte sinon la cuisson ne sera pas homogène.
Fermer la cocotte et mettre à feu vif. Dès les premiers chuchotements de la soupape, baisser le feu et laisser cuire 7 minutes (pas 5, ni 10 mais 7 !).
Aussitôt la cuisson terminée, retirer la préparation de la cocotte et laisser refroidir. Servir bien froid.

Si l'on aime, on peut ajouter du caramel. 

mardi 6 décembre 2011

Velouté de champignons et son oeuf poché

Je suis malade depuis quelques jours, sans doute à cause de notre entrée dans l'hiver, le vrai, celui qui glace les os à travers le manteau (le jour de la St Nicolas, il serait temps tout de même...). Alors pour rendre un dernier hommage à l'automne 2011 et sonner le glas des feuilles mortes qui se ramassent à la pelle, j'ai cuisiné ce velouté de champignons. Il s'agit d'une recette du livre "Soupes !" de Nicole Renaud que j'ai légèrement adaptée (trop de crème fraîche tue la crème fraîche...).

Pour 4 personnes ou 2 affamés :
600g de champignons de Paris
2 échalotes
1 gousse d'ail
80cl de bouillon de volaille
20cl de vin blanc sec (n'ayez pas honte du vin conservé en bouteille en plastique du type La Village**** - tchutt tchutt pas de marque !)
4 cuil. à soupe de crème fraîche épaisse
20g de beurre
1 œuf par personne



Nettoyer les champignons (normalement un champignon se brosse et ne se lave pas à grande eau, comme les chats finalement...) et les émincer finement. Peler et hacher les échalotes et l'ail. Mettre le beurre à chauffer dans une casserole, dès qu'il commence à chanter - pshitt, pshitt ! - y faire revenir les échalotes et l'ail à feu moyen pendant 3 minutes environ. Ajouter les champignons. Laisser cuire 10 minutes.

Mouiller les champignons avec le vin blanc (je dirais même "déglacer" pour aller plus loin dans la précision culinaire). Laisser réduire de moitié et ajouter le bouillon de volaille. Laisser cuire à feu doux voire moyen (il faut qu'il y a ait quelques bulles en surface sans bouillir) sans couvercle pendant 15 minutes.

Pendant ce temps, préparer les œufs pochés. Ma sinusite (enfin je suppose - médecin demain !) m'obligeant à aller à l'essentiel, je vous invite à consulter cette page du site "Chef Simon" pour apprendre à pocher les œufs, tout est expliqué étape par étape.

Ensuite, ajouter la crème fraîche à vos champignons, saler et poivrer. Il n'y a plus qu'à mixer le tout. Verser le velouté dans des bols ou des assiettes creuses et ajouter les œufs pochés au centre.

Vous pouvez également préparer cette recette avec d'autres champignons (pleurotes, girolles...). Avec l’œuf (ou sans), on peut aussi déguster une lamelle de jambon cru ou de bacon grillée.

dimanche 4 décembre 2011

Biscuit aux pommes de mon enfance

Ayant sorti de la cave puis décoré mon sapin de Noël, j'ai eu envie de retrouver un petit goût d'enfance et ai donc réalisé ce biscuit, qui doit être sans doute le premier gâteau que j'ai fait étant petite fille...
Sans attendre que Mireille Dumas et Sophie Davant ne débarquent dans ma cuisine pour décrypter la signification de ce gâteau dans mon "ça" d'un point de vue freudien, voici la recette !
Pour le biscuit :
5 cuil. à soupe bombées de farine
5 cuil. à soupe de sucre en poudre
5 cuil. à soupe de lait
3 cuil. à soupe d'huile (Pas de l'huile d'olive, ni de l'huile de colza, hein ! Sinon ne venez pas me dire que ce n'était bon après...)
2 oeufs
1/2 sachet de levure
Une pincée de sel
2 grosses pommes (Golden, par exemple) ou 3-4 petites

Pour le glaçage :
80g de beurre
100g de sucre en poudre
1 oeuf
1 sachet de sucre vanillé



Commençons par le biscuit :
Mélanger énergiquement les oeufs et le sucre (au fouet électrique, c'est encore mieux !) jusqu'à obtenir un mélange jaunâtre et écumeux (j'adore la précision sémantique des épithètes pour qualifier l'aspect d'un mélange...). Ajouter la farine et le sel. Mélanger jusqu'à éliminer les grumeaux (si, si, il y en a, regardez-bien !). Ajouter la levure, le lait et l'huile. Mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène (cher lecteur, tu trouveras peut-être cette pâte un peu trop liquide, pas d'inquiétude !).
Verser la pâte dans votre moule (beurré et fariné s'il est en métal, et même s'il est antiadhésif car nous savons bien que cela accrochera quand même...). Couvrir de fines tranches de pommes pelées en les faisant se chevaucher. Enfourner à 220° (200° pour les fours surpuissants à chaleur tournante - vitesse lumière - turbo - power rangers).
Pendant ce temps, on ne se précipite pas sur le reste de pâte qu'on a fait exprès de laisser au fond du saladier et on prépare le glaçage !
Faire fondre le beurre dans une casserole à feu doux. Ajouter les sucres en remuant bien. Hors du feu, ajouter l'oeuf, et là encore, selon la logique implacable de la cuisine, il faut... remuer !
Dès que le gâteau commence à dorer, arroser du glaçage et remettre au four. Surveiller la cuisson (environ 15-20 minutes chez moi, peut-être moins chez vous...).

Pour les personnes qui seraient déçues de l'absence de levage de ce gâteau, je les invite à relire attentivement son intitulé : il s'agit d'un biscuit, et non d'un moelleux, encore moins d'un soufflé ! Même s'il est mince, il est très bon... en tous cas, je l'adore.